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Patrimoine historique

  • Publié : 28 janvier 2010
  • Mis à jour : 1er août 2023

Eglise Saint Maurice :

De style néo-classique sarde du 19ème siècle. La décoration a étéreconstituée en 1978/79, retable néo-classique.


Tour de Bellegarde :

Cette haute et massive tour carrée rappelle aujourd’hui Cette haute et massive tour carrée rappelle aujourd’hui le puissant château qui se dressait à proximité de la gorge de la Colonnaz. Cette tour faisait partie de la maison noble de Bellegarde figurant parmi les plus anciennes du Faucigny.

Le Musée du Décolletage :

Ouvert en 1993, dans la maison Carpano à Cluses, il présente l’histoire de cette aventure industrielle et de sa mutation de l’horlogerie traditionnelle aux techniques les plus pointues et futuristes du décolletage.

Neuf chapelles dans les villages :

Les plus grands des villages de la commune sont dotés de chapelles rurales assez élégantes, élevées et entretenus par la pitié et la générosité des habitants. On en compte jusqu’à neuf, toutes d’avant la révolution, à part celle de Cheron. En voici la nomenclature avec leur date d’érection :



 La première en date et la plus ancienne des chapelles est celle d’Oex, dédiée à Bernard de Menthon. Elle date de 1680. Son fondateur est le chanoine Collex, de la collégiale de Sallanches et natif du village. Ce furent les habitants de ce hameau résidant à Paris qui, en 1825, payèrent la somme de 500 F pour la fonte de la cloche. Agrandie en 1842, elle avait 3 messes de fondation, maintenant sous séquestre.

 La deuxième est celle des Ranziers dédiée à Notre-Dame des Neiges.

Elle date de 1686. Son fondateur fut le Révérend Fontaine François, curé de Saint-Nicolas-de-Véroce et originaire du village. On y célèbre 4 messes chaque année.

 La troisième est celle de Lutz dédiée à Sainte-Anne.

Elle remonte à 1688. Ses fondateurs furent les frères Gradel, Catherin et Claude François, natifs du village. Les quatre messes fondées par Péronne Uroch sont sous séquestre.

 La quatrième est celle de Gravin, dédiée à Notre-Dame de la visitation.

Ce furent les habitants qui la construisirent en 1703. Une messe de fondation est sous séquestre, mais les habitants en font célébrer 3 chaque année. La chapelle est ornée d’un chemin de croix.

 La cinquième est celle de la Colonnaz dédiée à Sainte-Marie-Madeleine.

Elle date de 1703 et a pour fondateurs Michel Colonnaz et son épouse. Incendiée en 1860, elle fut rebâtie par les soins de Monsieur le curé et des habitants.

 La sixième est celle de Chessin dédiée à Notre-Dame des Anges.

Elle date de 1739. Aliénée à la Révolution, les habitants la rachetèrent en 1840. Elle n’a pas de fondation de messe. En 1905, Monsieur le curé y fait faire pour 118 F de réparations.

 La septième est celle de Chamonix dédiée à Notre-Dame de Carmel.

Elle date de 1756 et fut bâtie par les habitants et ceux de Barey. En 1904, Monsieur le curé a fait, après une souscription dans le village, réparer la toiture et remplacer le plancher. Les deux messes de fondation sont sous séquestre.

 La huitième est celle des Coudrays dédiée à Saint-Bernard de Menthon.

C’est la moins importante, et on ignore l’époque de sa fondation. Chaque année, les habitants y font célébrer une messe.

 La neuvième est celle de Cheron dédiée à Notre-Dame Immaculée.
C’est la plus récente de toutes. Ce furent les habitants de Carre (La Plaigne, Le Combat et Cheron) qui, en 1860, l’érigèrent à l’occasion de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Elle possède un autel en marbre et un chemin de croix, ce qui la rend coquette. Chaque année, on y célèbre trois messes.


Nous ferons remarquer, en terminant, que ces chapelles ayant été construites par les habitants des villages et étant entretenues par leur générosité, leur appartiennent en toute propriété. C’est ce que l’on peut aisément constater par la lecture des titres de fondation qui sont aux archiver de la paroisse. C’est ce qui ressort clairement des paroles écrites par le Révérend Dubettier en son cahier, où il dit : " Tel était le dévouement pour le bien des habitants de Magland que, malgré les énormes dépenses faites pour la construction et l’embellissement de leur église, ils se sentent assez de courage pour construire en même temps des chapelles dans les plus grands villages.

Extrait le L’Echo Paroissial du 1er janvier 1909.

 

 

 

Maison Forte de Loche :

Située au Chef-Lieu face à la Mairie, il s’agit d’une demeure de type maison-tour où la conception défensive repose essentiellement sur l’épaisseur des murs et un niveau de défense dans la partie sommitale.

Cette catégorie d’habitat noble, à vocation essentiellement résidentielle, est bien représentée dans le département de la Haute-Savoie (maison de l’Ile à Annecy, maison de Caranssonay à Massingy ou maison Boisy à Groisy).

La qualité de construction et la bonne conservation des quatre élévations où n’apparaissent que peu de traces de remaniements permet de déterminer un plan quadrangulaire, dont l’espace intérieur est divisé par un refend où sont ménagées de larges cheminées murales pourvues de manteaux sculptés.

La petite tourelle de latrines au Nord apparaît, sous réserve d’une étude plus détaillée, comme une construction adventice.

L’accès de plain-pied par une porte en tiers-point suggère l’absence de véritables préoccupations défensives. La salle au rez-de-chaussée, aménagée en cuisine, est encore en très bon état.

Un escalier à vis pourvu d’un système de marche-noyau permet d’accéder au niveau supérieur dont une partie de l’espace est pourvu d’aménagements récents ; tandis que l’autre partie abrite une très grande salle avec cheminée et plafond à caisson reposant sur des corbeaux de pierre.

Les différentes pièces prennent jour par des baies à meneaux avec bancs d’embrasures, les portes de l’escalier sont en calcaire avec des moulures en quart de rond.

Au couronnement on repère un niveau de défense suggéré par des trous de boulins permettant d’imaginer un niveau de plancher et un espace ouvrant sur un dispositif de créneaux-merlons permettant d’assurer la défense verticale.

Les prélèvements des bois du plafond de la salle du deuxième étage et les datations dendrochronologiques ont rapporté la date de 1439, ce qui permet d’affirmer qu’il s’agit à Magland d’un des plus anciens plafonds à caissons rencontré dans la région Rhône-Alpine.

Cette date de 1439 montre également l’ancienneté du bâti conservé dans son ensemble.

L’architecture rurale :

A Magland vous pourrez voir des fermes typiques construites de pierres et de bois. L’accès à la grange se fait par un escalier de bois. Les portes de la maison et de l’écurie sont en retrait d’une galerie couverte que l’on appelle " la cort’na ".